vendredi 14 décembre 2012

fenêtre habitée




Ainsi, si tu es parti, j'imagine qu'encore une fois tu t'es changé en oiseau. C'est fréquent, ce n'est pas grave. Pour toi je construirai à ta taille une maison riante, juste là, avec un jardin, en face de ma fenêtre. Tu pourras t'y réchauffer aux jours de neige, y sécher tes plumes aux jours de pluie, attendre que la pluie cesse, y chanter toujours. Aussi, le jour où tu voudras revenir, tu y laisseras tes plumes et tu n'auras plus qu'à passer par la fenêtre ouverte.

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